Djamila Bouhired est née en juin 1935 à Alger, alors en Algérie française, dans une famille de classe moyenne d’un père algérien et d’une mère tunisienne. Elle est scolarisée à l’école française. Djamila Bouhired rejoint le Front de libération nationale durant ses années étudiantes. Elle travaille plus tard comme officier de liaison, et assistante personnelle de Yacef Saadi, chef de la Zone autonome d’Alger pendantla bataille d’Alger. Elle fait partie des six femmes « condamnées à mort pour des actes terroristes » pendant la guerre d’indépendance. Le 9 avril 1957, elle est capturée parla 4e compagnie du 9e régiment de Zouaves du capitaine Sirvent.
Étant porteuse de documents prouvant qu’elle est en contact avec Yacef Saadi, les services spéciaux la torturent pourlui faire avouer où il se cache, mais elle ne livre que des adresses sans importance et des informations déjà révélées par les documents saisis. Inculpée pour sa participation aux attentats, elle est avec Djamila Bouazza, condamnée à mortle 15 juillet 1957. Soutenue par une intense campagne internationale elle est finalement graciée, puis libérée en 1962 dans le cadre des accords d’Évian.
La vie de DjamilaBouhired a été adaptée au cinéma par Youssef Chahine dans le film Djamilah, sorti en 1958. Elle a été décorée de l’ordre du Mérite national d’Algérie (première classe) et de l’Ordre de l’Ordre de Grand-officier de l’ordre de la République en Tunisie.
Djamila Bouhired vit en Algérie. Elle a été l’une des personnalités les plus importantes du mouvement populaire du Hirak qui a débuté en février 2019.
http://www.efi-ife.org/sites/default/files/EFI_Gender%20Equality%20Education%20manuel_FR.pdf
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